Haïti-éducation
La rentrée des classes en Haïti qui serait prévue pour 6 septembre 2021 prochain reste encore un questionnement vu les diverses situations qui précèdent celle-ci qui se résument sur trois (3) aspects principaux : politique, social et bien pire économique, qui font souvent grincer les dents de beaucoup de parents, d'élèves, de cadres scolaires, sans oublier les commerçants.es qui vendent en grande majorité les accessoires d'écoles. Cependant, pour cette année, 2021 en se focalisant sur l'ampleur des problèmes auxquels se confronte la population haïtienne et le degré de chaos causé par l'irresponsabilité de nos chefs dirigeants malgré la montée d'un nouveau premier ministre et des ministres dans son cabinet ministériel à la tête de plusieurs institutions publiques dans le pays, notamment le Ministère de L'Éducation National et de la Formation Professionnelle (MENFP), la situation s'annonce plus difficile encore pour cette année et les préparations pour cette ouverture se font timidement.
C'est dans les marchés de Port-au-Prince depuis certaines années que se trouve la motivation pour la rentrée des classes, où toutes sortes de produits scolaires se trouvent étaler sur les trottoirs aux environs de Pétion-Ville, de Delmas, spécifiquement aux voisinages de l'ancien cimetière, pou citer: sacs d'écoles, chaussures, boîte à lunch, cahiers, plumes, crayons et tant d'autres matériels en gros et en détail. Ce qui sert toujours de piqûres de rappel aux parents que cette dernière est proche.
Besoin d'une paire de chaussures, ou bien plus d'un sac d'école, des chaussettes, des barrettes [...] dépendamment de la possession de la personne concernée, les besoins du côté des clients restent personnels et reflètent majoritairement de leur niveau économique, ce qui n'est pas aussi étonnant pour un.e qui doit tout en procurer si et seulement si ceux qu'il.elle avait sont périmés ou bien plus si c'est sa première rentrée. Bien que certains objets soient volontaires, mais d'autres comme les livres, les cahiers, les stylos sont obligatoires surtout si on est promis en classe supérieure. En effet, les notions de subventions que disposaient la MENFP sur les livres auparavant qui devraient se vendre à un prix fixé par l'État haïtien ne tient plus, et aucun.e responsable ne dit rien, ce qui rend les libraires, les bouquinistes très chérants.es dans la négociation des prix lors des ventes à l'égard des acheteurs.es, qui dépend de plusieurs facteurs:
1) Du type de l'ouvrage ( original ou copie);
2) Du type d'établissement scolaire pour lequel vous l'achetez;
3) Le niveau d'études (primaire-secondaire) .
Par conséquent, ce qui n'est pas trop différent pour d'autres objets comme : les sacs d'école qui sont évalués en fonction de leur durée, de leur importance capitale qu'ils jouent parmi les matériels lors des rentrées scolaires, où le prix est fixé à 4000 au maximum gourdes et 2500 minimum l'unité; ce qui du côté des utilisateurs.utilisatrices est une sorte de malfaisance de ces vendeurs.vendeuses qui selon eux/elles se sentent à leur aise en voulant être riches en un jour tout jettant le poids ( la charge) de la flambée des prix sur l'état de misère qui paralyse le pays le entier.
Devenue de plus en plus dévalorisant, peu soucieuse parmi les trois (3) principaux piliers de la société haïtienne, l'école qui se résume à l'éducation est l'une des matières principales pouvant participer à la prise de décisions afin de promouvoir le développement du pays , comme beaucoup d'autres drapeaux la priorisent. Mais, ce qui est à l'inverse, à contre sens dans le cas d'Haïti, où chaque personne ne vit que pour elle-même.
D'année en année, cette dernière devient presque inaccessible avec son caractère luxueux qui se développe à cause de la montée excessive des écolages dans les écoles privées, surtout celles congréganistes très recommandées chez les parents haïtiens, puis avec l'apparition massive de diverses institutions scolaires sur le territoire national et ceci de manière illégale, où même les responsables du ministère en question ne sont plus à la hauteur pour pouvoir répondre aux exigences de ce secteur, ce qui cause la naissance de nombreux charlatans dans le système, qui pensent seulement à faire de l'argent.
Dans un milieu où les jeunes sont livrés à tout, avec un système éducatif en bouleverse, cela fait environ plus de 11ans, surtout après le tremblement de terre du 12 janvier 2010, que le milieu éducatif haïtien ne fait que boîter à tous les niveaux avec un peuple qui se trouve livrer à lui-même sans gouvernance sérieuse aucune; où ainsi, pour cette " ènièmme" rentrée scolaire qui s'annonce rien n'a changé, bien au contraire les choses ne font que s'empirer sur le plan économique avec un taux de chômage surpassé et aussi exposé à une misère inconsolable qui ne font que mettre en péril cette nouvelle année éducative avec une rentrée des classes qui s'annonce avec amertume pour beaucoup de parents.
Ainsi, malgré les contradictions socio- économiques et même politiques auxquelles le pays fait face et qui paralysent plusieurs secteurs d'activités dans le pays y compris le secteur éducatif haïtien avec le taux des écolages des institutions privées qui ne cesse de s'accroître, aussi la montée des accessoires d'école sur le marché national avec la non prise en charge du Ministère du Commerce et de l'Industrie (MCI) du secteur informel où, chacun.e est maître.maîtresse sur la fixation de prix de son produit selon son investissement fait, ensuite le degré de misére qui ne fait que s'augmenter de temps à autre, où beaucoup de parents qui ne savent pas toujours à quel saint se vouer, la rentrée des classes s'annonce toujours pour le 6 septembre 2021 sous l'ordonnance de la MENFP avec la nouvelle ministre nommée Marie-Lucie JOSEPH datant déjà de quarante (40) ans d'expérience dans le secteur qui jusqu'à date ne connaît aucun progrès. Tenant compte de la demande des victimes de Martissant résidant à Carrefour et celles du grand Sud aprés le tremblement de terre du 14 août 2021, serait-il possible de garder la même date pour la rentrée des classes de manière officielle ou de la reporter de préférence pour le 4 octobre prochain ?
Auteure: Christina J. VILMÉ
Rubrique: Édikasyon san fòs kote
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