Haïti-éducation
Comme à l'accoutumée, chaque année passée, dans le milieu haïtien, les bacheliers et bachelières sont toujours au rendez-vous sous la direction du Ministère de l'Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP), toujours à ces 2 niveaux d'études : la 9ème année fondamentale représentant la fin du 3ème cycle et la Philo/NS4 désignant la fin des études secondaires. Cette année, en 2021, les semaines consécutives du 19 et 26 du mois de juillet étaient celles réservées à ces élèves. Cependant, malgré les diverses dispositions prises du côté des responsables de cette institution publique, les mêmes cas habituels des années antérieures ne cessent de répéter, et même bien pire cette année-ci surtout les cas des élèves placés en considération ( les cas spéciaux).
Sourire au visage, fière de ses fins d'études secondaires, impatiente d'attendre ce moment, cette lycéenne en ville provenant dans les contrées de Martissant, dans sa déclaration n'hésitait pas à partager ses vécus de cette épreuve qui pour lui représente un moment de délivrance tout en attendant un résultat positif de son effort.
Par conséquent, si d'un côté pour certains.es c'est une joie de mettre un terme à leurs études secondaires, alors pour beaucoup d'autres ils sont les pires moments auxquels ils/ elles ont pu faire connaissance , qui se résument au niveau du comportement de certains.es inspecteurs.trices et surveillants ou bien plus dans les mauvaises actions (tricheries...) affichées par leurs camarades scolaires qui violent les principes établis par les responsables pour la réussite de ces examens, et dans les difficultés présentées dans quelques matières, ce qui n'est pas un fait nouveau dans ce milieu.
Mise à part de ceux-ci, beaucoup d'autres problèmes tels : les élèves absents.es dans les salles d'examen qui n'avaient pas accès à leur fiche en raison d'une dette inachevée à l'économat de leur établissement scolaire fréquenté ; aussi, d'autres qui ne se pointent pas et dont leur noms n'ont pas été validés pour l'épreuve comme conséquence aux fraudes qu'ils.elles avaient faits à un moment ou à un autre, et qui ne cessent de critiquer les responsables de cette dite ministère comme les seuls acteurs et actrices en cause.
En effet, ces événements négatifs et imposteurs qui se répètent continuellement chaque année sont les résultats d'une manque de responsabilité du côté du (de la) ministre de l'éducation nationale et de ses sujets éducatifs, un milieu qui devait se prendre en charge en réalité.
En plus, habituellement, suivant les règlements soumis dans les sièges aux candidats, une peine de 2ans de non accès aux examens officiels est réservée à toute personne suspecte en flagrant délit, ou surprise en train de copier avec un.e camarade, ou son téléphone, sans compter d'autres sanctions importantes prévenues par les responsables au niveau du ministère.
Ainsi, cette année, 2021, les semaines 19 et 26 du mois de juillet étaient celles reservées aux écoliers haïtiens et écolières haïtiennes pour subir les examens officiels, qui ont eu beaucoup de critiques surtout du côté des intervenants.tes sans oublier les affaires des cas spéciaux [...].Et, en dépit de tous les problèmes sociaux ( rassemblement populaires, kidnapping...) qui ont dévasté le pays et le soulèvement de plusieurs lycéens, lycéennes dans la capitale ; ils, elles arrivent quand même à subir l'épreuve, tout en espérant des résultats résultats positifs suivant leurs efforts du côté de la nouvelle ministre de l'éducation nommée et de ses employés.es au niveau de cette instance éducative afin de poursuivre leur étude à l'étape supérieure de manière professionnelle ou universitaire.
Autrice : Christina J.VILMÉ
Rubrique : Tikras Lapawòl
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