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LE PORTRAIT CRACHÉ DE LA VOYOUCRATIE HAÏTIENNE


La démocratie, le tapis de la table du secret des illégalités au vieux pays des premiers noirs du monde exécrablement déchiré.


Depuis la vieille époque, avec la révolution française de 1789 et celle de Saint-Domingue un peu plus tard qui a conduit à la proclamation de l'indépendance haïtienne le 1er janvier 1804, le peuple haïtien réputé pour être le 1er peuple noir indépendant connait des misères sous la prédominance d'une démocratie fallacieuse qui vérouille les cerveaux de tous les les éléments du système puis entraîne une cécité impénitente, périlleuse, cannibalement catastrophique. Un poison qui élimine tous les mécanismes résistanciels, défensifs et paralyse entièrement l'ossature du peuple.

Un démon qui dès le début de la vie nationale du pays égorge ce dernier sans relâche et met le bonheur du pays entre l'enclume et les métaux. Après 217 années d'indépendance, le mode de vie des citoyens dans le pays est comparable à celle des sauvages dans la jungle. Il n'est pas normal que la haine, la trahison l'égocentrisme font encore rêver le peuple. C'est insolite de qualifier d'État démocratique un État où le droit à la vie, à la sécurité, à la liberté de penser et de s'exprimer n'existe presque pas.

Cependant, on continue d'induire les plus faibles à l'erreur comme quoi les irrégularités des gouvernements sont normal c'est l'objet de l'application de la démocratie, malgré c'est visible à l'œil nu que tous les privilèges sociaux économiques et politiques sont maintenus par un petit groupe et la grande majorité est marginalisée. Alors que, les braves à la garnison se disaient tous vouloir mourir pour la liberté même après avoir été abattu le tronc de l'arbre de la liberté des noirs à Saint-Domaingue mais malheureusement ses profondes racines sont méconnaissables, liberté cède place à la criminalité politique, l'injustice et l'impunité.

En outre, la démocratie est le thème développé que pour obtenir le pouvoir mais pour diriger le peuple, la voyoucratie de l'oligarchie sans scrupule, sans instinct patriotique est la formule. Il passe leur temps à comploter contre le peuple. Leur plus grand désir est de créer de trouble au sein de la population afin de se satisfaire sans penser aux nombreuses victimes de toutes sortes d'irrégularités souvenant de leur mauvaise gestion à la tête des institutions. Ils se disent autorités, ils se disent leaders pourtant ce sont eux la vipère qui dévore la chaire des plus faibles.   

De gouvernement en gouvernement, toujours les mêmes problèmes, on dirait que cette affaire de mauvaise gouvernance est héréditaire. Il n' y a de continuité que dans le mal. Il semblerait que personne ne connait le pouvoir de l'appareil de sécurité? Parait-il que c'est idem pour celui de la justice ? On vit au jour le jour, ça ne dit rien à personne. Les dirigeants et administrateurs dirigent et administrent tout sauf pays. D'ailleurs ils sont eux-mêmes dirigés et administrés. 

La banalisation sadique de la vie depuis bon nombre de temps est scandaleuse et désastreuse. Nul n'est exempt de cette vague de criminalité accouchée par l'insouciance, l'inconscience et l'incompétence des leaders corruption, voyou qui nient que la liberté est le premier des biens. Pour cette frange la vie humaine ne veut rien dire. Des citoyens de toutes couches, quelle que soit la catégorie sont inconsidérablement criblés de balles. Écolier, étudiant, pasteur, prêtre, entrepreneur, simple citoyen, avocat, policier, journaliste, président de la république nul n'est épargné. Tel est pris qui croyait prendre, mais ce devrait  tre le opportun pour qu'il y aurait une fin. Le moment ou jamais pour fermer le robinet de sang, pour une fois que la prise de conscience dont on rêve depuis des ans soit effective. La stérilité de la justice haïtienne est de trop désormais que cet embargo soit levé afin que justice soit rendue à toutes  les victimes sans exception. 

 On n'a pas saisi l'opportunité de 1806 avec lassassinat de l'empereur, celle de 1870 a été laissée filer, on a raté également la période partant de 1912 à 1915 durant laquelle deux résidents ont été tués au pouvoir. Toutes ces dates sont inscrites dans l'histoire du pays. Ils ont toutes comme facteur criminalité, instabilité politique et c'est bien régrétable environ un siècle après la même coutume.


C'est odieux, c'est crapuleux, terrible et humiliant. Une honte pour la nation et toute la race le drame du 6 au 7 juillet 2021 certes, mais ce serait la joie de toute la république s'il serait transformé en opportunité pour prendre les décisions qu'il faut pour rétablir l'ordre dans tous les compartiments du système de manière rationnelle et équitablement équilibré.

Auteur :  Mikenson MERZIL

Rubrique :  Kat sou tab

extensivepressehaiti@gmail.com

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