Nous sommes les plus méprisés.es, très souvent dévalorisés.es, à reprises utilisés.es par nos responsables, aussi mal vus. es socialement ici ou ailleurs surtout par manque de matériels, tels sont les cris alarmants de beaucoup d'étudiants.es de certains établissements privés et publics en Haïti, et qui sont les plus cités parmi les plus douloureux qu'ils en connaissent au quotidien.
Soumis.es à une journée d'intervalle 12 heures d'études dépendamment de l'entité et de la profession exercée, ces matériels adéquats au sein des locaux soit des apparails technologieques (ordinateurs, le wireless...), des besoins primaires ( eau potable, soins de santé, nourriture saine...), une bonne bibliothèque bien équipée, de bonnes dispositions, des conditions normatives et éducatives nécessaires pour travailler, les cerveaux de la société connaissent une carence éducative obligée, où ils.elles sont placés.es sous les effets de la résignation juste pour sauver le peu d'instruction (de formation) qu'on leur offre.
En plus, mise à part de toutes ces confrontations sociales, ces soldats de la vie s'arment de jour en jour pour contrer-carrer le quotidien même si souvent ils.elles sont les proies des prédateurs de la politique, de même les instruments sexuels de certains hauts placés de ces dites institutions qui souvent les poursuivent en cas de non-acceptation de leur offre.
Une institution politisée depuis des lustres
Pendant beaucoup d'années, dans la première République noire, l'université est le cible de plusieurs grands fonctionnaires haïtiens. À maintes reprises utilisé comme le noyau de conflits pour écraser certains systèmes de la politique, ou bien plus les soutenir, ce dernier n'arrive toujours pas à reprendre son rôle premier au sein de notre milieu. Étant l'une des matrice mère portant la corruption en son sein, ce cercle éducatif demeure cependant la bourse enrichissante de ces responsables qui vivent dans la lignée " m pa bay moun regle anyen pou mwen, m jis wè tèt mwen zafè peyi".
Autrefois réservé au débats, à des activités très instructives et culturelles ( clubs litérraires...), ce cadre de formation supérieure a perdu ces valeurs au fil des années à cause de la lignée directive tracée par nos supérieurs qui s'orientent et s'intéressent plutôt vers les luttes politiques quotidiennes.
Souvent chômé, ravagé premièrement par des crises internes ( absence de cadres supérieurs, grêve des professeurs, manque d'épanouissement social, aussi d'intégration du local...) et deuxièmement externes (crises sociales: manifestations, pays lock, actes de banditisme, problème environnemental), où l'Université d'État d'Haïti (UEH) n'est pas banni du lot, étant une institution socio-éducatif de l'État mis à la disponibilité de la jeunesse, soulève beaucoup de points interrogatoires dans la réflexion chez notre jeunesse actuelle qui ne voyant à quel Saint se vouer , planifient toujours d'aller pousuivre leur études ailleurs après leur formation en Haïti, et de ne plus retourner selon le choix de la majorité.
D'un autre côté les universités privés eux, ne cessent de d'accroître leur prix chaque nouvelle session, où le taux d'écollage augmenté donne beaucoup de problèmes aux parents qui n'ont pas un grand boulot et qui, aussi doivent subvenir aux besoins de leurr famille. Et sur ce, les dirigeants de l'éducation font volte de face de ces cas puisque leurs progénitures ne sont plus résidents de ce pays qui autrefois était une perle.
Définitivement, le cas de la vie des jeunes universitaires haïtiens.es est très dérisoire, parce que en plus d'être soumis à de mauvais soins physique et physiologique de manière éducative et sociale, on les utilisent aussi pour alimenter les mouvements révolutionnaires socio-politiques tels: les manifestations pour ou contre pouvoir, aussi tant d'autres actions , ce qui pousse à conclure que la mission définitive de ces institutions sociales qui est de former, de produire des biens pour la société a failli. Et, malgré le degré de la maladie au sein de notre société, on continue à discuter toujours, surtout chaque 18 mai sur les problèmes présentés sans en proposer des mesures de résolution, tout en les proposant sans penser à les mise en pratique vu le niveau de politisation employé pour détruire, même anéantir les jeunes, l'avenir du pays.
À remarquer, chaque jour passé tout va mal pour les étudiants.es haïtiens.nes. Le taux de désespoir a dépassé 100%; les paroles sont trop entendues, les solutions sont trop proposées, il faut juste passer à l'action puisque la bonne correction ne se donne pas en mot seulement, mais aussi en action. Si, l' on regarde bien, nos ancêtres ne restaient pas seulement à motiver les esclaves en parole sans action, sinon rien n'allait se naître, mais puisqu'ils avaient mis en pratique la dialectique des armes, donc tout est devenu une réussite qui a abouti à notre indépendance le 1er janvier 1804 avec la création de la nation haïtienne parce que, l'essentiel ce n'est pas de dire ce que nous devons faire à perpetuité mais de les faire de préférence.
Autrice: Christina J. VILMÉ
Rubrique: Tikras Lapawòl
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