Être haïtien mais ne se soucie guère de la fierté nationale et du sort de ses compatriotes, c'est être possédé par l'esprit impérialisme du bon vieux temps.
La première république noire libre de l'histoire de l'humanité a conquis son independance depuis plus de deux-cents ans par le moyen de la résistance des bras noirs bien armés qui ont dû résister face aux colons blancs impérialistes pour doter à cette terre une liberté qui l'a été enlevée depuis les ans 1400 par l'arrivé des espagnoles commandés par Christophe Colomb.
Le nommé Jean Jacques Dessalines de concert à ses confrères esclaves ont embrassé le mouvement de la révolte de 1791, ont fini par rendre honneur à Bois-Caïman par la victoire indépendantiste de Vertièrre le 18 novembre 1803 au dépend des colons français (ces derniers qui se donnaient pour mission de s'emparer des biens de la colonie pour faire accroître la métropole), et donné naissance à ce pays, Haïti.
Une fois mis en déroute, la mésentente s'installe[...] Les dernières heures semblent plus mauvaises. Si c'est vrai on s'est séparé des colombs blancs, de nos jours parait-il qu'ils nous sont présentés sous la couleur de notre peau.
Notre fierté est piétinée, on s'est laissé manipulé au profit de l'impérialiste. À force d'être impropre, on torture son propre frère. "La patrie c'est la terre que les ancêtres ont laissée comme héritage[...] travailler à sa prospérité..." La disparition du sens de patriotique rend indifférent le peuple et l'imposteur. Les dirigeants sont tellement perdus dans l'impudicité vis-à-vis aux différentes mésaventures accouchées par la politique, on a du mal à définir leur origine et leur fonction. S'ils s'agissent des colons noirs, des représentants directs de la métropole dans la colonie ou des amoraux, sans pudeurs, sans vergognes.
Cette métamorphose reflète la doctrine de Jean Baptiste Colbert "tout part et pour la métropole". "Libre, fort et prospère toujours nous serons frères", hélas ! désunion fait la faiblesse.
Non respect de la constitution, insécurité généralisée, laissé aller dans la gestion de l'affaire public bref la corruption se presente sur toute forme. Trop de Conzé dans l'administration public. Tout va à contre sens, chacun fait comme il désire "la gourmandise est bonne mais il faut en payer les conséquences" ce devrait être une pure réalité mais pauvre est le peuple la grande victime de l'inconséquence des dirigeants insouciants, irresponsables et inconscients.
Il est donc temps de faire une prise de conscience. C'est le moment au portun pour qu'il y ait une révolution patriotique afin d'éviter le pays du pire puisque c'est déjà aussi desastreux qu'un jungle.
Le grand Nelson Mandela disait :" l'éducation est l'arme la plus puissante qu'on peut utiliser pour changer le monde".
Pourquoi y a-t-il autant d'armes à feu en circulantion illégale pendant qu'il n'y a pas de centre de santé les écoles publiques ne sont pas standardisées ? Entre un changement constitutionnel et un changement de mentalité lequel nécessite l' Haïti d'aujourd'hui ? Pensez-vous à ce qui attend Haïti dans dix ans si cela reste ainsi? Peut-on parler d'élection dans un pays où l'irrégularité, l'impunité font lois même la liberté d'expression n'est pas garantie? Comment rend possible un programme de campagne électorale dans un État de non droit ? Donnez-vous un peu d'attention au système éducatif dont sa crise est barrée par la détérioration flagrante de la politique ?
Auteur: Mickenson MERZIL
extensivepressehaiti@gmail.com
Rubrique: Tikras Lapawòl
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