Célébrée cette année sur le thème " Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 ", la journée internationale des droits des femmes et des filles est une initiative entreprise par beaucoup d'organisations, dont l'Organisation des Nations-Unies (ONU). , dans l'objectif de faire valoir les droits de ces dernières à travers le monde. Une journée qui a pris naissance suite à de mauvaises situations sociales, marquant des moments symboliques dans l'histoire de l'humanité, est un fait normal pour certaines personnes qui pensent, que les femmes méritent d'être marquées dans l'histoire tandis que pour d'autres, c'est une sorte d'exclusion sociale. Cependant, malgré cette journée internationale, les abus de toutes sortes sur elles ne cessent de faire surface quotidiennement dans chaque société existante.
" Fanm se poto mitan". Partout dans le monde, le 8 mars est le jour spécial réservé dans tous les calendriers pour mettre en valeur des Êtres chers et importants résumés en un seul mot " Femme ". " Fanm se nanm mond lan", " fanm bay lavi", " fanm se lavi", telles furent les déclarations de Corneille Saint Fleur, un étudiant à l'Université d'État d'Haïti (UEH) qui, particulièrement a grandi dans un milieu en partie féminine, qui a fait savoir sans cette créature humaine, il ne serait pas présent aujourd'hui. En faisant éloge à sa mère, ses amies ainsi que ces proches familiales précisément ses soeurs, pour lui, les femmes devraient être protégées sous toutes formes.
Lâchant ces mots" âme protectrice, symbole d'existence, gestionnaire de foyer", suivant sa réflexion, personne ne peut occuper son enfant en plus gérer sa maison aussi bien qu'une femme. Un Être qui mérite d'être chouchouté, soigné sans violence aucune, ne devrais pas être valorisé en seul jour de l'année, pour reprendre l'étudiant qui considère cette date tout simplement comme un manque d'égard aux femmes, d'où " exclusion teintée" est l'expression utilisée pour faire passer ses mots.
Malgré l'importance des femmes et la place qu'elles détiennent dans toutes sociétés à travers les 5 continents : Afrique, Europe, Amérique, Asie et Océanie, le nombre des cas de violences physiques, verbales, sexuelles ne cessent d'augmenter. D'où un nombre de 213 000 femmes en moyenne âgées de 18 à 75 ans sont victimes de violences physique et sexuelle, sans compter celles ayant victime de viols ou tentatives de viols dans un tarif élevé à 70 % .
Traversant chaque pas dans l'histoire de l'existence avec l'objectif d'atteindre à tout prix le but visé qui concerne " le respect de leurs droits ainsi que l'égalité sociale vis-à-vis des hommes, plusieurs luttes ont été entreprises mondialement dans le temps par beaucoup d'entre elles, et que ces combats font encore parler d'eux jusqu'à date.
Une journée qui, souvent se réalise soit par des conférences, des activités culturelles, sociales, des marches pacifiques, des tournées médiatiques, connaît une longue histoire chronologique d'après l'ONU. Sortant de 1909 pour arriver à 1917, cette journée ne s'organisait pas respectivement le 8 mars de chaque année, par la suite, c'est à partir de 1975 à nos jours que l'ONU commence à le célébrer le 8 mars.
Battues, maltraitées, domestiquées, vendues comme esclaves sous toutes formes, partout dans le monde elles ne sont pas tout à fait respectées comme souhaiter. En dépit de tous ces traitements inadéquats, les forces de l'humanité pour parler des femmes, ne cessent d'apporter leurs aides dans tous les domaines existants de manière mondiale. Comme pour reprendre Corneille : " un monde sans Femme ne vaut rien , c'est comme un corps sans vie" pour lui, sans ces dernières il n'y a pas de vie, et c'est pour cela d'après lui, que l'artiste Jean Jean- Roosevelt disait dans sa chanson " donner le monde aux femmes".
Ainsi dire, si sans elles la vie n'aurait pas de sens, le monde fonctionnerait mal, en plus si elles restent et demeurent le symbole de la vie, de l'amour, de la protection, de la douceur ; de même, si elles sont de bonnes gestionnaires représentant en globale " le symbole de l'existence" dans toutes les sociétés ; eh bien ! Elles méritent de bons traitements, du respect, de la protection ; même si ce n'est pas toujours le cas échéant surtout dans un pays comme Haïti malgré la présence de certaines institutions destinées à leur portée notons : le ministère de la Condition Féminine et des Droits de la Femme ( MCFDF), solidarité Fanm ayisyèn (SOFA) pour ne citer que celles-ci, et aussi bien dans d'autres pays en Afrique, Europe, Asie, Amérique et Océanie.
Auteure : Christina J. Vilmé
extensivepressehaiti@gmail.com
Éditorial Crédit photo : www.google.com L’organisation sociale d’une communauté humaine, en dehors des relations interindividuelles qui la façonne, suppose l’agrégation d’un ordre qui construit et régule tout processus qui concourt, soit à la formation des structures étatiques, soit à des structures simplement civiles. En fait, les rapports qu’entretiennent les individus entre eux sont souvent sujets à se détériorer dans des situations conflictuelles . Ces situations, incitent la mise en place d’un arbitre déféré sous le nom d’État et qui est apte à réglementer, à sanctionner, et à prescrire les droits de chaque sociétaire. Ce mécanisme de médiation s’installe dans la mise en œuvre de l’institutionnalisation des appareils administratifs qui encadre un système étatique. Dans ce système étatique, on trouve tout un organigramme de structures hiérarchiques régulés autour d’une législation constitutionnelle , délimitant et définissant s’il s’agit d’une république, le cha...
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