Skip to main content

HAÏTI LA RÉPUBLIQUE DE FAIRE SEMBLANT


Un territoire est l'espace occupé par des individus de même nationalité entre-autre figurent des ressortissants étrangers soit à porté touristique, diplomatique ou économique dont son fondement dépend de la régularisation, de la transparence légale et loyale au sein des institutions étatiques et privées, où la constitution en est la balance des rapports interpersonels.


Partout dans le monde, à un moment ou à un autre, l'histoire d'un pays peut être souvent bouleversée à une époque donnée par des variations socio-politiques et économiques qui, assez souvent ont provoqué des illégalités vénimeuses dans la vie nationale du peuple en question.

En outre, Haïti la première république noire indépendante de l'histoire de l'humanité, fait depuis des décennies face à une crise multidimensionnelle, qui ne cesse de gangréner de jour en jour la vie des habitants. Enfantée par la politique selon plus d'un, cette hémorragie corruptible canalise des troubles, des dérives odieux qui à force d'être importants deviennent transversales donc aucun secteur n'est épargné ;  ce qui rend ces temps-cis l'immoralité, la corruption deviennent lois. Dans un État dit démocratique ou décrets et arrêtés remplacent loi et justice sous l'obédience des dirigeants irresponsables, insensibles, égocentriques et incompétents.

La continuité dans le mal qui plonge aujourd'hui le pays  dans des situations cochemardesques où tout ce qui est en morale anormal au sein d'une société devient normal. L'incompétence, l'absence du patriotisme du côté des administrateurs mettent le peuple dans des situations infra-humaines. On dirait que ces derniers réduisent le fait d'administrer à faire quotidiennement de discours fallacieux. Ils nient que, gestion des administrations sans sanctions est chemin de dérives  au niveau des institutions aboutissant à l'inefficacité, l'affeblissement, la destruction des institutions publiques donc corruption totale. En effet, c'est en gros la situation de l'Haïti d'aujourd'hui.

L'ensemble de la population est contraint à accepter l'inacceptable pendant que les soient disant grands dignitaires se contentent à satisfaire leurs soifs, à se réjouir dans la misère de toute une république. On dirait que la malversation est conditionnée tellement l'indifférence est devenue  palpable dans les pouvoirs, jusqu'à ce que tout le monde se montre d'accord que la situation est normale nonobstant les anomalies de toutes sortes.

Ces imposteurs qui créent des marginalisés, utilisent la misère ( l'un des points faibles du peuple haïtien) dans toutes ces facettes, comme première surface de leur plan d'attaque afin de pouvoir utiliser le peuple avec faciliter pour acquérir le pouvoir et finalement plonger la population civile dans l'illusion totale en la faisant croire qu'ils combattent  :  corruption, insécurité générale, banditisme, kidnapping qui banalisent la vie sur tout le compatiment du territoire.

Alors qu'une cumulation de fausses mesures et dispositions sont simulées de manière répétée, faisant croire qu'on lutte contre l'impudicité dans l'injustice et l'impunité ;  or la misère quand à elle fait cavalière seule, ce qui montre que l'administration du pays n'est pas sûre. D'ailleurs, les acteurs de la criminalité sont confortables dans leurs champs d'action puisqu'ils franchissent aisément toutes les barrières. Aucun secteur de la vie nationale n'est épargné de la vague de haute criminalité quotidienne en plein XXIe siècle. Ces derniers sont tellement puissants qu'ils mettent même les vipères qui leur ont créés à genoux. 


Haïti a besoin de l'Union qui a fortifié les leaders indépendantistes pour s'en sortir de cette situation catastrophique, si vraiment on voudrait freiner la grande flotte de la corruption qui, déshumanise un frange de la population et chambarde toutes les bonnes mœurs et coutumes qui ont agencé l'histoire de ce grand peuple dont  :  l'hospitalisation et le vivre ensemble. 


Auteur : Mikenson MERZIL

Rubrique :  Tikras Lapawòl

extensivepressehaiti@gmail.com

Comments

Popular posts from this blog

Le Système Judiciaire Haïtien : Problèmes et Perspectives

  Éditorial Crédit photo : www.google.com L’organisation sociale d’une communauté humaine, en dehors des relations interindividuelles qui la façonne, suppose l’agrégation d’un ordre qui construit et régule tout processus qui concourt, soit à la formation des structures étatiques, soit à des structures simplement civiles. En fait, les rapports qu’entretiennent les individus entre eux sont souvent sujets à se détériorer dans des situations conflictuelles . Ces situations, incitent la mise en place d’un arbitre déféré sous le nom d’État et qui est apte à réglementer, à sanctionner, et à prescrire les droits de chaque sociétaire. Ce mécanisme de médiation s’installe dans la mise en œuvre de l’institutionnalisation des appareils administratifs qui encadre un système étatique. Dans ce système étatique, on trouve tout un organigramme de structures hiérarchiques régulés autour d’une législation constitutionnelle , délimitant et définissant s’il s’agit d’une république, le cha...

TRADISYON FÈT MANMAN

Otè : Christina Juliana VILMÉ Menmjan ak tout lòt fèt, fèt manman an gen orijin pa l tou.  Dapre sa listwa rakonte, fèt sila rive pran nesans nan mitan ansyen sosyete ki te egziste nan tan lontan yo, sitou avèk sivilizasyon ki t ap evolye nan epòk sila. Toujou nan menm lanse sa, yon ansanm enfòmasyon retrase yon bon kantite demach ki pèmèt fèt sa rive akouche jounen jodi, jiskaske l menm vin rive gen yon jou espesyal pou yo selebre li. Nan ka sila, ansanm ansanm ann foure zo plis nan kalalou pou n wè kote kokenn chenn selebrasyon sa sòti . Si n ap elaji kad sila, dapre sa listwa rapòte, tradisyon fèt manman an pran orijin li nan mitoloji grèk la, kote nan Lagrès antik nan sezon prentan, popilasyon sila te konn onore deyès " Rhéa " oubyen ankò " Cybèle " non yo ba li nan mitoloji women an. Deyès sila te renmen ak yon frè l ki rele " Cronos " epi pitit li yo te rele " Hestia, Déméter, Héra, Hadis, Poséidon  epi Zeus ". Pawòl yo menm al pi lwen ...

Suspension des cours à IERAH depuis 3 semaines, les étudiants exigent de meilleures conditions d’apprentissage

  Actualité Haïti-Éducation Crédit photo : twitter Nous sommes déjà à la 3 e semaine du mois de décembre, et jusqu’à maintenant les cours restent encore paralysés au local de l’Institut d’Études et de Recherches Africaines en Haïti (IERAH).Une décision  qui, d’après certains étudiants est prise par les membres du décanat de cette faculté de l’Université d’État d’Haïti (UEH) suite aux diverses protestations soulevées résumant l’ensemble des problèmes rencontrés par ces derniers, après un avis sorti en novembre 2021 par le décanat de cet institut précisant que les frais d’immatriculation pour l’année universitaire 2021-2022 sont passés de 1000 gourdes à 2000 gourdes. Sièges vides, espace toujours ouvert, des jets de pierres à l’entrée de la barrière servant d’embuscade pour  concrétiser leur mouvement, des brûlures de feu de pneus partout dans la cour avec divers mots de revendications sur les murs de cette entité ; sorti du silence, ce mouvement potestatif ...