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  " Chimen lekol se chimen reyisit  "la phrase phare que prononcent les parents haïtiens afin d'encourager, de booster ses progénitures à prendre aux sérieux leur éducation.  Dans un pays pauvre comme Haïti, la chance de réussir est extrêmement minime. Les opportunités sont rares et dès la naissance on nous fait croire que la seule issue possible d'un jeune pour sortir dans le lot c'est de passer environ 18 années d'apprentissage.  Trois (3) années de la maternelle, sept (7) années d’études primaires, sept (7) années d'études secondaires et quatre (4) années d'études universitaires. Les parents se sacrifient au quotidien et investissent tous leurs avoirs afin que leurs enfants puissent se conformer à cette règle imposée par la société.  Dans un système d’éducation ayant plusieurs vitesses, le niveau d'éducation d'un jeune haïtien dépend de son niveau social et économique. Beaucoup sont ceux qui croient après avoir terminé leurs études classique...

  pourquoi y en a-t-il autant de médiocrités ? Une petite nation d'une grande histoire mais maltraitée. L'union fait la force l'a unie dans la colonie pour vaincre l'esclavage mais affaiblie et désunie sous peu contre elle même. L'histoire retient que Haïti est la nation noire qui a tracé le chemin de la liberté en déracinant l'esclavage par la force des armes et la combativité des hommes de couleur. Cependant, cette même nation nonobstant sa grande histoire n'arrive pas à maintenir le standard de son passé. En temps de la colonie, la prospérité de ce territoire en matière de la production lui a fait surnommer "perle des Antilles " par les blancs de l'époque qui se contentaient à la piller. Mais cette malheureuse nation depuis son existence a connu tellement de problèmes tant au niveau administratif, judiciaire que sécuritaire, il arrive que la vie sociale du pays se régresse en permanence. La perle des Antilles d'autrefois présente aujourd...